Art Basel
Stand G7 Hall 2.0
Cette année sur notre stand nous mettrons en lumière la période de l’Alphabet Plastique d’Auguste Herbin (1882-1960) qui commence vers 1942, la dernière de sa carrière, la plus iconique, Arthur Rimbaud (1854-1891) en fit un poème, Auguste Herbin l’a peint. Deux années le séparent d’André Derain (1880-1954), à la fin de sa carrière, contrairement à ce dernier, Auguste Herbin ne cessa d’innover, il ouvrit un champ d’exploration à toute une génération d’artistes, tels que Olle Baertling (1911-1981), Jo Delahaut (1911-1992), Jean Dewasne (1921-1999), Günter Fruhtrunk (1921-1982), ou encore Victor Vasarely (1906-1997). Auprès d’Herbin ont gravité un certain nombre d’artistes dont Geneviève Claisse (1935-2018), aussi auteure de son catalogue raisonné.
En 1950, Paris était le passage obligé des artistes de l’abstraction géométrique. Le Salon des Réalités Nouvelles, dirigé par Auguste Herbin, était très couru pour sa rigueur et la défense de cet art. Herbin avait rédigé « L’Art non figuratif non objectif », paru en 1949 édité par Lydia Conti. Il y fait part de ses pensées sur l’art, en remettant l’homme au centre de la nature ; expliquant que les couleurs sont issues de la nature, que les formes universelles sont des formes géométriques, compréhensibles par tous, et que l’artiste est libre créateur s’il consent à créer sans arrière-pensée, sans calcul, et donc par ses œuvres, il fait don de toute sa personne à la collectivité : son alphabet plastique était né. Un langage novateur, autonome et original qui ouvre des voies nouvelles à la peinture. L’œuvre d’Auguste Herbin fera l’objet d’une rétrospective en mars 2024 dans une institution parisienne.
Des œuvres issues exclusivement du fond de notre collection amassées durant près de 40 ans, ont pour la plupart fait l’objet de prêts à des expositions monographiques et muséales. Pour un certain nombre d’entre elles nous proposerons le dessin préparatoire, la gouache et la toile finale.
Feront écho à cette présentation quelques œuvres des artistes qui l’ont entouré tel que Geneviève Claisse ou Olle Baertling.
N’oublions pas nos contemporains qui continuent de faire vivre cette tendance, surtout en Suisse, notre fidèle artiste Hans-Jörg Glattfelder, sera de la partie, accompagné d’une grande dame de la peinture abstraite Ode Bertrand. Hans-Jörg Glattfelder se verra décerner le prix Aurelie Nemours en septembre à Paris. Ce prix récompense tout artiste, indépendamment de sa discipline, dont l’œuvre poursuit la quête plastique rigoureuse. Les recherches de Glattfelder sur le plan non-euclidien depuis les années 70 l’amène jusqu’à aujourd’hui à produire des œuvres dont la vision nous fait douter de notre capacité à voir. Il nous déséquilibre, par des formes angulaires, qui ne sont ni tout à fait des losanges, ni tout à fait des rectangles, il se joue de nous avec les angles de fuites sur le plan.
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Art Basel. Stand G7 Hall 2.0