Ode Bertrand
Née en 1930 vit et travaille à Paris
« Notre première collaboration remonte à 1989. Je la rencontrais dans son atelier, elle m’avait confié avoir longtemps pratiqué la danse avant de se consacrer à la peinture. Elle m’avait dit que ses œuvres ne seraient pas plus grandes que là où sa main pouvait tirer le trait.
Le trait, la ligne, le rythme sont les fils conducteurs de ses recherches. Elle a tout de suite abordé l’abstraction géométrique, s’est lancée dans cette voie sans états d’âme. Nièce d’Aurelie Nemours et seule disciple, elle se suffit longtemps de ce regard acéré porté sur son travail, la solitude et le recueillement font partie de son quotidien durant ses premières années d’entrée en peinture.
Elle travaille, comme elle aime à le dire, par famille d’œuvres, les échecs rencontrés lors de ses créations appellent le prochain tableau et la série s’éteint quand son regard n’est plus surpris. La couleur n’est pas son crédo, pourtant elle est présente par moment dans son œuvre et souvent elle fait apparaître la ligne, interstice entre deux couleurs. Elle parle de ses peintures comme de présences, ce qui reste quand tout est retiré, elle aimerait qu’elles soient l’empreinte d’une présence mystique. La matière et le recouvrement ne font pas partie de son exercice, pourtant certaines de ses œuvres sont travaillées de cette façon, mais cela est plus pour affiner la valeur du ton que pour jouer de la transparence car il n’y en a pas. Ce qui est certain c’est que l’on est loin du tapage esthétique et que cette exposition forcera le regard à la lenteur. »
Ode Bertrand travaille, comme elle aime à le dire, par famille d’œuvres, les échecs rencontrés lors de ses créations appellent le prochain tableau et la série s’éteint quand son regard n’est plus surpris. La couleur n’est pas son crédo, pourtant elle est présente par moment dans son œuvre et souvent elle fait apparaître la ligne, interstice entre deux couleurs. Elle parle de ses peintures comme de présences, ce qui reste quand tout est retiré, elle aimerait qu’elles soient l’empreinte d’une présence mystique. La matière et le recouvrement ne font pas partie de son exercice, pourtant certaines de ses œuvres sont travaillées de cette façon, mais cela est plus pour affiner la valeur du ton que pour jouer de la transparence car il n’y en a pas. Ce qui est certain c’est que l’on est loin du tapage esthétique et que cette exposition forcera le regard à la lenteur.
Sélection des principales expositions
2017 Musée d’Art Contemporain, MACBA, Buenos Aires (Argentine)
2016 Fondation Louis Moret, Martigny (Suisse)
2015 Rythme et lumière, Lee-Bauwens Gallery, Art’Loft, Bruxelles (Belgique)
2010 Géométrie et Couleurs, Musée de Sens (France)
2007 Permanences de l’abstraction géométrique aux Réalités nouvelles,
Château de Tours (France)
Œuvres dans les musées et collections publiques
_Museo civico d’arte contemporanea, Calasseta, Italie
_Musée de Mâcon, France
_Musée de Montbéliard, France
_Musée de Cambrai, France
_Musée de Neuchâtel, Suisse
_Musée de Tomé, Japon
_Musée de Hünfeld, Allemagne
_Musée National Gwangju, Corée du Sud
_Musée MACBA, Musée d’Art Contemporain de Buenos Aires, Argentine
_Centre National Georges Pompidou, France

Les Gris I, 2016 Huile sur toile 80 x 80 cm


